• Franck Pitiot plus connu sous le nom de...

    Perceval, Chevalier du pays de galles

     

    Le personnage préféré d'Alexandre Astier qu'il a confié à Franck Pitiot.

    Perceval, originaire de Caerdydd au Pays de Galles, est un chevalier particulièrement niais et stupide. Il ne sait ni lire ni écrire et a un vocabulaire assez limité. Il perd rapidement le fil de la conversation dès qu’on utilise des mots trop compliqués, ce qu’il tente désespérément de cacher. Lui-même se mélange souvent dans tous les termes un peu soutenus ou les expressions imagées, rendant son discours plutôt difficile à suivre – et exaspérant pour ses interlocuteurs, surtout Arthur. Perceval ne comprend rien aux cartes géographiques (La Carte) ni aux points cardinaux, et s’égare facilement (L’Éclaireur). Il ne distingue pas non plus sa droite de sa gauche, s’énerve quand on insiste sur ce genre d’indications (Ambidextrie). Perceval est aussi fragile (voir le prologue de l'épisode Le Tourment II) et a peur d'être abandonné (La conscience d'Arthur). Cela est surement dû à la version de Chrétien de Troyes où le jeune homme tue indirectement sa mère en partant pour la cour du roi Arthur.

    Indiscutablement dénué de toute culture livresque, il a parfois des traits qui confinent au génie et laissent Arthur pantois lorsqu'il fait preuve, toujours de la façon la plus anodine, de certaines connaissances pointues dont il ne sait pas lui même d'où elles lui viennent (La Poétique).

    Par ailleurs, Perceval révèle une étonnante capacité au calcul mental et au dénombrement instantané des personnes et des objets (ennemis et pierres du château, par exemple, dans l’épisode Sept cent quarante-quatre). Ceci lui donne une affinité pour des jeux de hasard aux règles horriblement complexes (Perceval et le contre-sirop, Perceval chante Sloubi) et le rend imbattable au bonneteau (La Baraka). D’après Arthur, Perceval ferait aussi preuve « d’une intelligence redoutable » dès qu’il s’agit d’éviter tout danger (Always), en pratiquant la technique qu'il appela lui même "la technique du rebrousse-chemin", qui consiste à se retourner pour rentrer au château dès que l'on entend un ordre militaire tel que "à l'assaut", ou "à l'attaque". Du moins, tant que le risque est concret ; face à l’inconnu, Perceval peut se montrer totalement inconscient – ce qui fait de lui le principal « testeur » de portes dimensionnelles (Stargate, L’Arche de transport, Stargate II). Autre point non négligeable : l'épée Excalibur, qui ne flamboie que quand elle est tenue par une personne à la destinée exceptionnelle, brille plus vivement entre les mains de Perceval que dans celles d'Arthur lui-même (Excalibur et le destin).

    Passant le plus clair de son temps à la taverne avec son meilleur ami Karadoc, Perceval le Gallois a un piteux palmarès en ce qui concerne les faits d’armes et les torts redressés (sauf sous le nom de « Provençal le Gaulois » qu’il donne parfois par erreur – cf. Le Chevalier mystère). Les quêtes qu’il entreprend avec Karadoc sont le plus souvent teintées de médiocrité (La Quête des deux renards, Le Serpent géant). Même lorsqu’il tombe par hasard sur un indice capital dans la quête du Graal (La Conscience d’Arthur) ou une relique inestimable (Les Clous de la Sainte Croix), sa bêtise les lui fait oublier ou égarer promptement. De plus, à cause de ses piètres qualités de conteur (La Poétique), les rapports de missions que Perceval fait à la Table Ronde s’avèrent confus, méandreux, voire incompréhensibles (Enluminures) – et faisant systématiquement intervenir des « vieux », sans guère d’intérêt du point de vue de la légende, sous le prétexte que « C'est hyper mystérieux les vieux ».

    Cependant Perceval réalise quelques progrès au fil des livres, réussissant quelques rares missions (Le Trophée), n'hésitant pas à plonger dans l'inconnu et à affronter le danger (au contraire de Lancelot, qui ne fait preuve de courage que lorsque l'ennemi est identifié), franchissant des portails magiques et autres portes dimensionnelles sans la moindre peur (Stargate et Stargate II), et discutant souvent avec le roi (notamment lors des repas) afin de progresser « l'un derrière l'autre dans de la matière » avec Karadoc. Il apparaît également, au fil de la série, qu'il éprouve une vive antipathie envers la femme de Karadoc, depuis l'annulation d'échange d'épouses, n'hésitant pas à la traiter de nombreux noms plus ou moins flatteurs, devant son mari. il est l'un des rares chevaliers, avec Bohort, à toujours soutenir Arthur et à éprouver un fort lien de loyauté envers lui, même si, dans le Livre V, il quittera la Table Ronde pour fonder un clan autonome avec Karadoc.

    Perceval entretient une idylle avec la servante Angharad, bien qu’il ne connaisse pas lui-même la signification de ce mot…Le Sixième Sens, Excalibur et le destin), faisant de lui un personnage-clé central de la série. Au fur et à mesure de l’évolution de la série, il apparaît que Perceval possède un destin exceptionnel (Le Désordre et la Nuit, dernier épisode du Livre IV s'achève sur la scène de son baptême. C'est par ailleurs l'un des rares épisodes le mettant en scène qui soit empreint d'une certaine solennité.

    Source de ce texte: Wikipedia. J'ai lus ce texte et j'ai accentué les informations importantes sur ce personnage de kaamelott.


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  • Commentaires

    1
    livresjeusurkaamelot
    Jeudi 26 Février 2009 à 18:08
    Au fur et ?esure que les saisons passent, j'ai l'impression que Perceval prend mieux ses responsabilit?..
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